CONCOURS
NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES
DE MANAGEMENT (CNAEM)
(ENCG / ESI)
FILIERE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
FILIERE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
OPTION
TECHNOLOGIQUE
NB : Réservez, dans le cahier de rédaction, des parties séparées pour chaque dossier. Numérotez les questions de chaque dossier traité.
Matériels autorisés :
Les
calculatrices de poche pouvant être programmables et alphanumériques, à
fonctionnement autonome, sans imprimante, sans document d’accompagnement et de
format maximum 21 cm de long sur 15 cm de large.
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit
à formuler une ou plusieurs hypothèses, il vous est demandé de la (ou les)
mentionner explicitement dans votre copie.
PRESENTATION DE LA SOCIETE
Ciments
du Maroc (CIMAR) est une filiale d’Italcementi Group qui est le cinquième
producteur mondial du ciment. Les sociétés du groupe allient l’expertise, le
savoir-faire et les cultures de 21 pays, à travers un dispositif de 54
cimenteries, 10 centres de broyage, 8 terminaux, 494 centrales à béton et un effectif d’environ 20 000
salariés.
Ciments
du Maroc est un opérateur majeur
du secteur cimentier marocain. La première cimenterie du groupe a été créée en
1951 à Agadir, avec une capacité de 60 000 tonnes par an. Le dispositif
industriel de Ciments du Maroc est constitué actuellement de 3 usines à Agadir
(AïtBaha), Safi et Marrakech, d’un centre de broyage à Laâyoune, d’un centre
d’ensachage au port de Jorf Lasfar, de 4 carrières de granulats et de 23
centrales à béton implantées dans les principales villes du pays.
Filiale d’Italcementi Group, Ciments du Maroc est
le 2ème cimentier au Maroc et le premier pérateur dans le Béton Prêt à l’emploi
et les granulats à travers sa filiale Betomar.
Avec une part de marché de 25.4%, Ciments du Maroc conforte sa position
d'acteur de référence dans le secteur cimentier au Maroc. 997 salariés
travaillent dans le groupe, répartis entre les activités ciment et matériaux.
Fraichement recruté dans la société Ciments du Maroc
en tant que directeur financier adjoint, le directeur financier vous demande de
l’assister dans le traitement des dossiers suivants :
Dossiers
|
Annexes
|
Dossier
1 :
Gestion
stratégique
|
Annexe 1 : Données
spécifiques à CIMAR
Document 1 : Métier et activités
Document 2 :
Développement de CIMAR
Document 3 :
Message du président
Document 4 : CIMAR opérateur citoyen
Annexe 2 : Données générales
Document 5 : Rapport SIS Consultants
Document 6 : Note
de conjoncture HCP
Document 7 : Structure de l’offre
Document 8 : Prix du ciment
|
Dossier
2 :
Gestion
comptable et financière
|
Annexe 3 : Données
comptables et
Financières
Document 9 :
Rapport des commissaires aux comptes
Document 10 : CPC
CIMAR 2011
Document 11 : Bilan
CIMAR 2011
Document 12 : Détail de postes reprises et dotations
Document 13 : Evolution des indicateurs de
l’activité
Document 14 : Rapport de gestion 2011
|
Dossier
3 :
Investissement
et coût
|
Annexe 4 : Données
diverses
Document 15 : Ventes du ciment au Maroc
Document 16 : Evolution FBCF au Maroc
Document 17 : Projet d’implantation d’une unité
Document 18 : Estimation du coût
|
Dossier
4 :
Système
d’information de la gestion de la maintenance
|
Annexe 5 : Système d’information
Document 19 : Extrait du manuel des procédures
Document 20 : Extrait du schéma relationnel
Document 21 : maintenance préventive
|
Sommaire
des dossiers et annexes
Dossier 1 :
Gestion stratégique
Dans une conjoncture économique internationale difficile, la
consommation nationale de ciment reste soutenue grâce au renforcement des
politiques publiques en matière de logements sociaux, notamment par le maintien
des incitations fiscales et l’élargissement des zones ouvertes à l’habitat.
Toutefois l’entrée en production d’un nouvel opérateur risque d’intensifier la
concurrence et réduire les marges de manœuvre de Ciment du Maroc.
En
vous basant sur les annexes 1 et 2, vous
répondez aux questions ci-dessous :
1-
Caractérisez
l’environnement externe de la société CIMAR (appliquez le modèle des cinq
forces de la concurrence de M.Porter).
En déduisez les menaces et les opportunités pour
CIMAR.
2-
Identifiez les
facteurs clés de succès de CIMAR.
3-
Analysez les
choix stratégiques de CIMAR :
-
Domaine(s) d’activité stratégique ;
-
Nature de la croissance adoptée ;
Dossier 2 :
Gestion Comptable et financière
Ciment
de Maroc respecte les dispositions de la loi en matière de certification des
comptes. La direction générale souhaite des éclaircissements sur certaine opération pour préparer l’assemblé générale ordinaire.
En
vous basant sur l’annexe 3, vous
répondez aux questions ci-dessous :
1-
Reconstituer au
journal de CIMAR les écritures de l’exercice 2011 relatives aux éléments
suivants :
-
Reprises sur subventions
d’investissement ;
-
Transferts de charges
d’exploitation ;
-
Cession et régularisation des titres
AXIM MAROC ;
2-
Rédigez une note
à l’intention du directeur général lui expliquant l’opinion du commissaire aux
comptes sur les états financiers de 2011.
3-
Calculez l’EBE
de l’exercice de2011.
Calculez la
CAF de l’exercice 2011 à partir de l’EBE.
4-
Remplissez document
13 annexe (à reproduire sur la copie)
Appréciez les performances de la société CIMAR.
Dossier 3 :
Investissement et coût
La relance de la consommation nationale de ciment, qui a dépassé
les 16 millions de tonnes, appel des dirigeants de CIMAR un effort
d’investissement pour accompagner la relance de la demande intérieure et une
maitrise des couts de production.
En
vous basant sur l’annexe 4, vous
répondez aux questions ci-dessous :
1-
En calculant le
coefficient de corrélation, montrez que les ventes du ciment à l’échelle
nationale dépendent de la FBCF du secteur BTP.
2-
Rappelez brièvement
la notion du taux d’actualisation.
3-
Appréciez le
projet d’investissement selon :
-
Le critère de la VAN
-
Le critère du délai de récupération du
capital investi (CAF actualisées)
4-
Déterminez le
coût cible unitaire de production sortie usine.
5-
Déterminez le coût
de production sortie usine relatif à une production mensuelle normale (précisez
la part des différents éléments composant ce coût).
6-
Déterminez le coût de production sortie usine
relatif à un niveau de production mensuelle de 70 000 tonnes et en
déduire l’effet de la réduction du niveau de production sur les couts
unitaires. Analyser les causes et les solutions relatives à ce phénomène.
Dossier 4 :
Système d’information de la gestion de la maintenance
Afin
d’assurer la qualité des produits attendues par les Clients,
l’entreprise cherche à optimiser la gestion des pannes pouvant survenir dans les infrastructures de
production nécessaires à la
fabrication du Ciment.
En
vous basant sur l’annexe 5, vous
répondez aux questions ci-dessous :
1-
Rédiger la requête SQL permettant d’obtenir la liste
par ordre alphabétique des noms et prénoms des techniciens ayant réalisé une
intervention sur la Machine identifiée par Ber001.
2-
Rédiger la requête SQL permettant d’obtenir la liste des phases
ayant connue un incident de "sur-chauffage" pour le mois Mai 2013.
3-
Rédiger la requête SQL permettant d’obtenir le nombre d’incidents
non clôturés.
4-
Rédiger la requête SQL permettant d’obtenir la liste des noms des
stations ayant eu plus de dix incidents.
Les techniciens
doivent également mener des actions
de maintenance préventive
sur les machines. Les révisions sont fonction du type de machines.
Elles sont programmées à intervalles
de temps réguliers.
5-
Donner la formule de la cellule F2 du document 21
annexe 5.
Annexe 1 : Données spécifiques à CIMAR
Document
1 : Métier et activité
1-Ciment
Ciments
du Maroc commercialise une gamme complète de produits cimentaires, adaptés aux
besoins de ses clients et à tous les usages. Ces produits sont fabriqués dans
ses usines conformément à la norme marocaine N.M.10.1.004 ou importés. Ces
produits peuvent être conditionnés en sacs ou en vrac et peuvent être livrés en
FOB (vente départ usine) ou en CFR (vente rendu). La gamme du ciment se compose
de plusieurs références adaptées aux besoins des utilisateurs.( CPJ
35 , CPJ 45 , CPJ 55 …..)
2-Granulats
Les granulats sont des sables et des graviers naturels, provenant
de carrières de roches. Les granulats
servent de matière première pour le béton, la maçonnerie, l’asphalte, ainsi que
de matériaux de base pour la construction de routes, de remblais et de
bâtiments.
3-Béton
prêt à l’emploi (BPE)
Le BPE est un mélange de ciment, de granulats, d’eau et d’adjuvants,
dont la composition répond à des exigences techniques très rigoureuses. Il
durcit pour former le matériau de construction le plus couramment utilisé dans le monde. CIMAR
commercialise une large gamme de bétons prêts à l’emploi
permettant de répondre aux différents
besoins des clients.
4-
Services
Assistance
technique
Premier cimentier à investir dès 2003 dans l’achat d’un
laboratoire mobile, Ciments du Maroc dispose avec cette unité moderne et
hautement technologique d’un outil performant capable d’effectuer plus de 80
prestations d’assistance technique par an sur les matériaux granulats, mortiers
et bétons. Les entreprises clientes des secteurs de la préfabrication, du béton
prêt à l’emploi et de la route peuvent également compter sur les services du
département Assistance Technique pour optimiser des études de formulation de
béton.
Service du Rendu
Un parc de camions et un service logistique permettant d’assurer dans
les meilleures conditions de sécurité, de coût et de service, le transport du
ciment en vrac et en sac est mis à la disposition des clients qui le désirent.
Document
2 : Développement de Ciments du Maroc
1951 : Création de la
Société des Ciments d’Agadir (SCA), filiale à 100% de la société Ciments
Français. La cimenterie dispose d’une capacité de 60 000 tonnes par an, qui
passera 7 ans plus tard à 100 000 tonnes par an. En 1991, elle atteindra 1,1
million de tonnes par an.
1969 : Introduction à
la bourse des valeurs de Casablanca de la Société des Ciments d’Agadir puis
quatre ans plus tard, ouverture du capital de la société aux actionnaires marocains.
La part de Ciments Français passe alors à 37%.
1989 : Création de deux
filiales dans les matériaux de construction : Bétomar pour le béton prêt à
l’emploi (BPE) et Sagram pour les granulats. Ces deux sociétés fusionneront 10
ans plus tard sous le seul nom de Bétomar.
1992 : Prise de contrôle par Italcementi de Ciments
Français. Cimasfi et la Société des Ciments d’Agadir (SCA) fusionnent sous le
nom de Ciments du Maroc.
1999 : Fusion
absorption de la société Asmar contrôlant la cimenterie de M’Zoudia (région de
Marrakech) par Ciments du Maroc.
2001 : Création de la
filiale Indusaha à Laâyoune et entrée en production de son centre de broyage.
Finalisation du processus de certification ISO 9002 pour l’ensemble des usines
de Ciments du Maroc (Marrakech en 2001, Agadir en 1999 et Safi en 1998).
2003 : Création de la filiale d’adjuvants Axim Maroc.
Certification ISO 14001 pour l’ensemble des sites de Ciments du Maroc.
Attribution à Ciments du Maroc du prix Plages Propres (Fondation Mohammed VI
pour la protection de l’environnement).
2005-2006 :
Convention
d’investissement de 3,6 milliards de dirhams avec l’Etat marocain pour la
construction d’une nouvelle cimenterie (Aït Baha) et l’optimisation des
performances des usines de Marrakech et de Safi.
2007 : Prise de
participation stratégique à hauteur de 11,7% du capital social de Suez Cement
Company, premier producteur égyptien de ciment. Certification ISO 14001 de la
carrière Ouled Abbou (Bétomar) : première carrière de granulats certifiée au
Maroc. Lancement en février des travaux de la nouvelle cimenterie d’Aït Baha.
2008 : Obtention par Ciments du Maroc du prix
Innovation Plages Propres dans le cadre de son intervention sur la plage de
Safi.
2010 : Mise en service de la cimenterie d’Aït Baha,
d’une capacité de production de 2,2 millions de tonnes et doublement de la
capacité du centre de broyage d’Indusaha à Laâyoune, en la portant à 0,5
million de tonnes.
2011 : Mise en service du premier parc éolien à
Laâyoune, pour alimenter en énergie le centre de broyage de Laâyoune, composé
de 6 turbines de 850 kw chacune et d’une première turbine de test de 150 kw
installée en 2003. Cession de la totalité des actions d’Axim Maroc, filiale contrôlée
par Ciments du Maroc, opérant dans la branche agents de mouture pour ciment et
adjuvants pour béton.
Document 3: Message du président (Rapport annuel 2011)
Dans une conjoncture économique internationale difficile et après
deux années consécutives de faible croissance, l’année 2011 a été marquée par
une relance de la consommation nationale de ciment, qui a dépassé les 16
millions de tonnes, soit une hausse de 10,7% comparativement à l’année
dernière. Une performance confirmant ainsi la résilience de notre secteur par
rapport à la crise : à l’origine de cette évolution, le renforcement des
politiques publiques en matière de logements sociaux, notamment par le maintien
des incitations fiscales et l’élargissement des zones ouvertes à l’habitat.
Malgré un contexte très concurrentiel en 2011, impacté par
l’entrée en production d’un nouvel entrant, Ciments du Maroc et sa filiale
Indusaha ont franchi le seuil des 4 millions de tonnes vendues cette année,
avec une forte progression de 8,1%, par rapport à l’année 2010. À cela
s’ajoutent des performances techniques remarquables qui se sont traduites par
une forte progression de nos résultats. Ces réalisations, nous les devons à la
performance de nos équipes et de nos outils de production.
L’année 2011 a connu également la fermeture de l’usine d’Anza à
Agadir, après 60 ans d’activité et de contribution au développement de la
région d’Agadir et des Provinces du Sud. L’arrêt de l’activité de la cimenterie
a été accompagné d’un plan social et de redéploiements internes pour le
personnel.
Bétomar, pour sa part, a connu cette année une réduction des
volumes vendus de ses produits et de leurs prix de vente, due notamment à
l’entrée en vigueur du nouveau code de la route. En effet, ce dernier impose
pour les véhicules de transport un poids total en charge réglementaire et son
non-respect par tous les autres opérateurs a engendré une concurrence déloyale,
surtout pour nos carrières.
Autre fait marquant, la cession d’Axim Maroc à Sika Maroc, pour se
concentrer sur les activités traditionnelles et de céder la branche agents de
mouture pour ciment et adjuvants pour béton.
Par ailleurs, l’adhésion récente d’Italcementi Group au Pacte
Mondial des Nations Unies (UNGC), qui invite les entreprises à soutenir un
ensemble de valeurs dans les domaines des droits humains, de la sécurité, de
l’environnement et de l’éthique a permis de redéfinir les politiques de notre groupe
dans 7 domaines précis : le développement durable, la sécurité, l’énergie, les
droits de l’Homme, la santé, l’environnement et les initiatives sociales. Dans
ce cadre, des initiatives majeures ont été lancées sur le registre du
développement des énergies propres : c’est le cas du parc éolien de 5,25 MW à
Laâyoune dont l’inauguration officielle et la mise en service ont constitué un
événement national majeur, et du lancement à la cimenterie d’Aït Baha du projet pilote de parc thermo-solaire.
Quant aux perspectives, malgré une année caractérisée par une
conjoncture internationale difficile et une campagne agricole nationale
impactée par une faible pluviométrie, la consommation nationale de ciment
connaîtra une croissance modérée en 2012 et une relance à moyen terme, grâce à
la forte demande en logement social et moyen standing, aux incitations fiscales
pour soutenir l’habitat social et aux nombreuses conventions signées par le
ministère de tutelle et les opérateurs du secteur du BTP. Autant d’initiatives
traduites dans le programme quinquennal du gouvernement, qui vise la réduction
du déficit en logement, pour le ramener de 800.000 à 400.000 logements à
l’horizon 2017.
Dans cette perspective et afin de pouvoir répondre à la demande
croissante du marché, Ciments du Maroc envisage le développement de sa capacité
dans ses sites actuels et la construction d’une nouvelle unité industrielle
dans la région Nord.
Enfin, on ne peut que se féliciter des efforts fournis par les
hommes et les femmes de Ciments du Maroc pour réaliser des performances
appréciables tant au niveau du pays, qu’au niveau d’Italcementi Group.
Document
4 : Ciments du Maroc : Un
opérateur citoyen engagé au service de la communauté
Depuis plusieurs années, Ciments du Maroc mène un important
programme de mécénat en cohérence avec ses activités. D’où des investissements
socialement responsables engagés en partenariat avec des fondations et des
associations caritatives au niveau régional afin de prendre en compte les
besoins éducatifs, culturels et sanitaires des populations des localités
attenantes aux sites de Ciments du Maroc et de ses filiales. Cet engagement s’articule
autour de trois grandes initiatives sociales : l’éducation, la culture et la
protection de l’environnement.
• Lancement du projet de réhabilitation et d’agrandissement de
l’école coranique d’Ida Oumannou (Province de Chtouka Aït Baha), en partenariat
avec le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques.
• Soutien à la campagne nationale de Solidarité initiée par la
Fondation Mohammed V pour la Solidarité, en faveur des franges de la population
en situation précaire.
• Soutien à la Fondation Essaouira Mogador pour les Arts, la
Culture et le Patrimoine.
• Contribution au programme du Jardin Zoologique National pour
la préservation des espèces sauvages
• Soutien à la Fondation Mohammed VI pour la Protection de
l’Environnement dans le cadre du programme « Plages Propres » à Safi, par le
parrainage de trois plages dans la région de Safi.
• Participation au développement et à la sauvegarde de la
palmeraie de Marrakech.
• Ciments
du Maroc a mis en place, depuis plus de dix années, des systèmes de gestion
environnementale dans l’ensemble de ses sites qui ont été certifiés ISO14001.
Ces
systèmes de gestion environnementale permettent de garantir la conformité réglementaire,
prévenir les impacts à travers un ensemble de procédures de contrôle effectif
et améliorer en continu les performances
environnementales.
Annexe 2 : Données sectorielles du ciment au Maroc
Document 5 : Extrait du rapport SIS
Le Conseil de la
concurrence a confié au cabinet SIS CONSULTANTS une étude sur la concurrence
dans le secteur du ciment. Dans son rapport de synthèse, le bureau d’études
tente de donner des réponses objectives à des questions déterminantes sur le
prix et ses mécanismes de fixation, l’offre et la demande, le positionnement
sur les marchés régionaux et l’état financier du secteur. Chantiers du Maroc
livre à ses lecteurs la conclusion générale de ce rapport.
Le secteur marocain du ciment est dominé par
un nombre réduit de producteurs et caractérisé par une forte présence des
multinationales. Les unités de production des cinq industriels du secteur
couvrent presque la totalité des régions du pays et l’offre porte
principalement sur deux produits normés : le CPJ 45 (60%) et le CPJ 35 (30%).
La capacité de
production de ciment s’est développée considérablement au cours des dix
dernières années pour répondre aux besoins du marché local. Elle a crû de
7,2% entre 2000 et 2011. Cette évolution a été soutenue par le développement
du secteur du BTP. Aujourd’hui, la capacité de production dépasse la demande
locale, même si le taux d’exploitation de cette capacité reste assez élevé.
Les importations et les exportations de ciment sont presqu’insignifiantes.
Le principal
consommateur de ciment est le logement, suivi du bâtiment et des travaux
publics. Le réseau de distribution est dominé par les revendeurs qui peuvent
vendre les produits de plusieurs producteurs. Ces revendeurs jouent un rôle
important dans la régulation du marché. Le transport du ciment fait partie
intégrante des stratégies marketing des producteurs.
La consommation
marocaine de ciment est concentrée au niveau de six régions. La structure des
parts de marché par région révèle un partage tacite du marché national entre
les 4 opérateurs historiques du ciment. Près de 40% des marchés locaux (38%
exactement) sont en situation de monopole ou quasi-monopole. Cinquante pour
cent des marchés sont en situation d’oligopole. Le prix du ciment au Maroc
n’est réglementé par aucune autorité. Il dépend amplement des coûts de
l’énergie et du transport. Une certaine homogénéité du prix du ciment est
constatée dans le secteur, dominé par 5 producteurs, ce qui peut donner
l’impression d’un accord tacite sur le prix. La croissance du prix du ciment
a plutôt été modérée par rapport aux autres intrants stratégiques (sable,
bois, acier, coût de l’énergie…). L’effet territoire est relativement absent
sur le prix du ciment, ce qui parait étonnant au premier abord. Cela peut
toutefois s’expliquer par le positionnement géographique des unités de
production d’une part, et par le coût du transport de ce matériau périssable
d’autre part, qui rend les marchés relativement inaccessibles pour les
mal-positionnés. La concurrence rude au niveau du réseau de distribution joue
en faveur d’une certaine régulation du marché.
L’arrivée sur le marché de CIMAT s’est
opérée au détriment des grands producteurs. En un an, CIMAT a pu conquérir
une part de marché de 9% et livrer son ciment à 70% des régions du Royaume.
Les parts de marché conquises par CIMAT l’ont été principalement au détriment
de LAFARGE et CIMAR.
La période 2007-2011
a enregistré une nette amélioration de la rentabilité du secteur. Cela est dû
essentiellement au développement du BTP. Le secteur du ciment est
relativement plus endetté que les autres secteurs économiques. Sa rentabilité
économique est inférieure à celles de l’immobilier et des télécommunications.
Sa rentabilité commerciale se situe entre celles de l’immobilier et des
télécommunications. Il en va de même pour la rentabilité financière.
|
Document
6 : Note de conjoncture HCP janvier
2013
NOTE
DE CONJONCTURE N°21 • INAC-HCP • janvier 2013
L’année 2012 a été, relativement, morose pour le secteur du
bâtiment et des travaux publics, en particulier, pour la branche du
bâtiment. Les signes d’essoufflement des activités de cette dernière se sont
renforcés à la mi-2012, alimentés par le recul significatif de la production et
de l’utilisation des facteurs de production Cette tendance s’inscrit dans la
continuité du marasme, enclenché en fin 2008, ayant entraîné le secteur dans
une phase de ralentissement conjoncturel. Au terme de la deuxième moitié 2012,
la contraction de l’activité a été plus prononcée, situant les fluctuations conjoncturelles
du secteur à leur niveau le plus bas depuis plus de sept ans. La valeur ajoutée
aurait connu, durant les deux derniers trimestres de 2012, des régressions annuelles
de 1,6% et 0,5%, respectivement, avec des perspectives d’une stagnation au
premier trimestre 2013.
Affectée par cette conjoncture défavorable, la demande de
matériaux de construction s’est affaissée, comme en témoigne la chute des
ventes de ciment entre le deuxième et le dernier trimestre 2012. En effet, les
écoulements sur le marché du ciment ont fortement régressé durant cette
période, enregistrant une baisse annuelle de 9% au quatrième trimestre 2012
(hors effets saisonniers). Cette chute, qui augure d’un recul dans
l’utilisation de cet intrant principal, a été accompagné, en outre, par une
baisse de la production d’autres matériaux de construction, en l’occurrence les
produits carreaux et des éléments en métal pour la construction.
Au niveau de la demande adressée au secteur, le flux net des
crédits immobiliers, corrigé des variations saisonnières, a reculé de près de
36,2% au troisième trimestre 2012, par rapport à la même période de l’année
précédente.
Document 7 : Structure de l’offre
2011
|
2007
|
|
LAFARGE
|
42 %
|
38 %
|
CIMAR
|
27 %
|
26 %
|
HOLCIM
|
21 %
|
17 %
|
ASMENT
|
10 %
|
10 %
|
CIMAT
|
9
%
|
Document
8 : Prix du ciment
La marge
commerciale dégagée par les cimentiers ressort en moyenne à 29%, comme l’estime
le cabinet SIS consultant ayant réalisé l’étude pour le compte du Conseil de la
concurrence. Pour un prix de vente sortie usine avoisinant actuellement 800 DH
la tonne en moyenne, la marge brute est donc de près de 180 DH. Pour aller plus
dans le détail, l’étude décortique le coût de production du ciment (avant frais
de distribution et frais généraux). L’énergie, poste le plus lourd, représente
le tiers de ce coût. Viennent ensuite les matières premières et consommables
avec une part de 28% et la main-d’œuvre, l’entretien et les autres coûts qui
représentent 27% du coût de production. Le reliquat (12%) est rattaché aux
amortissements.
Sur le marché du détail, en revanche, les prix suivent la seule loi de l’offre et de la demande, selon l’étude. L’on ne peut toutefois s’empêcher de constater que les marges pratiquées s’établissent à un niveau relativement élevé. En chiffres, les marges des grossistes représentent 10 à 15% du prix de vente sortie usine en plus de 10 à 15% de marge qu’appliquent les détaillants. A tout cela, il faut encore ajouter une charge de 5 à 10% du prix facturé par le fabricant couvrant le coût du transport. Au total, de la sortie usine au détaillant le prix du ciment peut s’apprécier de 40% pour passer de 800 DH à plus de 1 100 DH la tonne. En remontant jusqu’au fabricant, il ressort que le prix de vente du ciment rémunère pour près de 60% le producteur et les intermédiaires quand 40% seulement couvrent le coût de production et de transport.
Sur le marché du détail, en revanche, les prix suivent la seule loi de l’offre et de la demande, selon l’étude. L’on ne peut toutefois s’empêcher de constater que les marges pratiquées s’établissent à un niveau relativement élevé. En chiffres, les marges des grossistes représentent 10 à 15% du prix de vente sortie usine en plus de 10 à 15% de marge qu’appliquent les détaillants. A tout cela, il faut encore ajouter une charge de 5 à 10% du prix facturé par le fabricant couvrant le coût du transport. Au total, de la sortie usine au détaillant le prix du ciment peut s’apprécier de 40% pour passer de 800 DH à plus de 1 100 DH la tonne. En remontant jusqu’au fabricant, il ressort que le prix de vente du ciment rémunère pour près de 60% le producteur et les intermédiaires quand 40% seulement couvrent le coût de production et de transport.
(La Vie-éco du 02 novembre 2012)
Annexe 3 : Données comptables et financières de CIMAR
Document 9 : Extrait du rapport des
commissaires aux comptes (exercice 2011)
Monsieur
le Président,
Messieurs
les actionnaires,
Conformément
à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale Ordinaire du 6
mai 2011, nous avons effectué l’audit des états de synthèse, ci-joints, de la
société Ciments du Maroc, comprenant le bilan, le compte de produits et
charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des
informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2011…
Opinion sur les
états de synthèse
Nous
certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans
tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations
de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de
la société Ciments du Maroc au 31 décembre 2011 conformément au référentiel
comptable admis au Maroc…
Document 10 : Compte de
produits et charges Ciments du Maroc (en 1 000 DH)
Exercice
du 01-01-11 Au 31-12-11
Exercice
|
Exercice précédent
|
||
I
|
Produits d’exploitation
|
3 338 831
|
3 010 767
|
Ventes de marchandises (en
l’état)
|
5 894
|
8 964
|
|
Ventes de biens et services
produits
|
3 287 928
|
2 975 107
|
|
Chiffre d’affaires
|
3 293 822
|
2 984 071
|
|
Variation de stocks de produits
|
-12 850
|
-11 710
|
|
Immobilisations produites par
l’E/se pour elle-même
|
26 953
|
35 364
|
|
Subventions d’exploitation
|
-
|
-
|
|
Autres produits d’exploitation
|
51
|
130
|
|
Reprises d’exploitation,
transferts de charges
|
30 855
|
2 912
|
|
II
|
Charges d’exploitation
|
2 196 591
|
1 963 726
|
Achats revendus de marchandises
|
5 332
|
8 219
|
|
Achats consommés de matières et
fournitures
|
1 277 931
|
1 246 700
|
|
Autres charges externes
|
260 286
|
237 895
|
|
Impôts et taxes
|
24 806
|
25 628
|
|
Charges de personnel
|
194 326
|
189 424
|
|
Autres charges d’exploitation
|
2 720
|
2 714
|
|
Dotations d’exploitation
|
431 190
|
253 146
|
|
III
|
Résultat d’exploitation ( I – II )
|
1 142 240
|
1 047 041
|
IV
|
Produits financiers
|
171 456
|
204 965
|
Produits de titres de
participation et autres titres
|
156 972
|
188 771
|
|
Gains de change
|
7 108
|
9 120
|
|
Intérêts et autres produits
financiers
|
7 023
|
4 999
|
|
Reprises financières,
transferts de charges
|
353
|
2 075
|
|
V
|
Charges financières
|
64 477
|
66 682
|
Charges d’intérêts
|
58 065
|
60 199
|
|
Pertes de change
|
5 687
|
6 117
|
|
Autres charges financières
|
-
|
13
|
|
Dotations financières
|
725
|
353
|
|
VI
|
Résultat financier ( IV – V )
|
106 979
|
138 283
|
VII
|
Résultat courant ( III + VI )
|
1 249 219
|
1 185 324
|
VIII
|
Produits non courants
|
102 324
|
11 181
|
Produits de cession
d’immobilisations
|
53 900
|
3 632
|
|
Subventions d’équilibre
|
-
|
-
|
|
Reprises sur subventions
d’investissement
|
11 815
|
-
|
|
Autres produits non courants
|
318
|
693
|
|
Reprises non courantes,
transferts de charges
|
36 291
|
6 856
|
|
IX
|
Charges non courantes
|
57 129
|
108 050
|
Valeurs nettes des
immobilisations cédées
|
11 000
|
52
|
|
Subventions accordées
|
-
|
-
|
|
Autres charges non courantes
|
39 308
|
7 056
|
|
Dotations non courantes
|
6 821
|
100 942
|
|
X
|
Résultat non courant ( VIII – IX )
|
45 195
|
-96 869
|
XI
|
Résultat avant impôt ( VII + X )
|
1 294 414
|
1 088 455
|
XII
|
Impôts sur les résultats
|
341 020
|
272 683
|
XIII
|
Résultat net ( XI – XII )
|
953 394
|
815 772
|
Document 11 : Bilan Ciments du Maroc (en 1 000 DH)
Exercice clos le 31-12-2011
Actif
(valeurs nettes)
|
Exercice
|
Exercice
précédent
|
Passif
|
Exercice
|
Exercice
précédent
|
Immob.
En non valeurs
Immob.
Incorporelles
Immob.
Corporelles
Immob.
Financières
|
52 222
274 938
3 735 340
1 866 606
|
62 200
272 100
3 874 238
(1)1 872 828
|
Capitaux
propres
Provisions
réglementées
Dettes
de financement
Provisions durables pour risques et charges
|
5 399 420
2 547
770 000
95 375
|
4 879 105
2 596
1 210 000
89 714
|
Total Actif Immobilisé
|
5 929
106
|
6 081
366
|
Total Financement
permanent
|
6 267
342
|
6 181
415
|
Stocks
Créances
Actif circulant
T.VP
Ecarts
de conversion
|
385 553
444 633
367 818
725
|
391 759
520 894
236 937
353
|
Dettes
Passif circulant
Autres
provisions pour risques et charges
Ecarts
de conversion
|
768 331
16 697
1 206
|
934 190
46 053
1 679
|
Total Actif
Circulant
|
1 198
729
|
1 149
943
|
Total Passif
Circulant
|
786
234
|
981
922
|
Trésorerie
Actif
|
26
220
|
39
511
|
Trésorerie
Passif
|
100
479
|
107
483
|
Total général
|
7 154
055
|
7 270
820
|
Total général
|
7 154
055
|
7 270
820
|
(1)
Dont
titres AXIM cédés 11 000 (valeur
nette = valeur brute)
Document 12 : Détails de postes de dotations et de reprises
exercice 2011 (en 1 000 DH)
Reprises
d’exploitation
-
Sur provisions pour risques et
charges durables
-
Sur provisions pour
dépréciation de l’actif circulant
-
Sur autres provisions pour
risques et charges
-
Transferts de charges (charges
à répartir sur plusieurs exercices)
|
3 022
25 750
307
1 776
|
Reprises
financières
-
Reprises sur autres provisions
pour risques et charges
|
353
|
Reprises non
courantes
-
Sur provisions réglementées
-
Sur autres provisions pour
risques et charges
|
574
35 717
|
Dotations d’exploitation
-
Aux amortissements
-
Aux provisions pour risques et
charges durables
-
Aux provisions pour
dépréciation de l’actif circulant
|
421 045
8 680
1 465
|
Dotations
financières
-
Aux autres provisions pour
risques et charges
|
725
|
Dotations non
courantes
-
Aux provisions réglementées
-
Aux provisions pour risques et
charges
|
524
6 297
|
Document 13 : Indicateurs d’activité et situation
financière (en 1 000 DH)
(A compléter et reproduire sur la copie)
Indicateurs
(en 1000 DH)
|
Exercice 2010
|
Exercice 2011
|
Exercice 2012
|
Variation %
2011/2010
|
Variation %
2012/2011
|
Chiffre d’affaires
|
2 894
|
||||
Excédent brut
d’exploitation
|
1 380
|
||||
Résultat
d’exploitation
|
945
|
||||
Résultat net
|
600
|
||||
Capacité
d’autofinancement
|
1 263
|
Masses du bilan
(en 1000 DH)
|
Exercice 2011
|
Exercice 2010
|
Variation en valeur absolue
|
Financement
permanent
Actif immobilisé
|
|||
Fonds de
roulement fonctionnel
|
|||
Actif circulant hors
trésorerie
Passif circulant
hors trésorerie
|
|||
Besoin de
financement global
|
|||
Trésorerie nette
|
Document 14 :
Extrait du rapport de gestion adressé à l’assemblée générale ordinaire (exercice
2011)
Le
chiffre d’affaires opérationnel s’établit à 3 286 MDH, en progression de
10,5% par rapport à 2010. L’excédent brut d’exploitation s’établit à …. MDH, en progression de 18,9% (par rapport à 2010), ayant été impacté par l’amélioration
des performances industrielles suite à l’augmentation de la production de
l’usine d’Aït Baha et à la réduction concomitante des achats de clinker.
Le
résultat d’exploitation s’établit à 1 142 MDH, en progression de 9,1%, l’usine
d’Aït Baha ayant généré une forte augmentation des dotations aux
amortissements.
Le
résultat exceptionnel, incluant la plus-value générée par la cession de la totalité des actions d’Axim
Maroc, se solde par un produit net de 45 MDH. La totalité des actions
d’Axim Maroc, opérant pour mémoire dans la branche d’agents de mouture pour ciment
et d’adjuvants pour béton, produisant et commercialisant une large gamme de
produits sous la marque Axim, et disposant d’une unité industrielle d’une
capacité annuelle avoisinant les 14 000 tonnes, a été cédée au cours du
mois de décembre 2011 à Sika Maroc après l’autorisation du Conseil d’Administration
de Ciments du Maroc obtenue en date du 29 novembre 2011, cette opération
rentrant dans le cadre d’un accord global intervenu entre Sika AG et
Italcementi Group. Le résultat net de l’exercice 2011 s’établit ainsi à 953
MDH,
en progression de 16,9% comparativement à celui de l’exercice 2010.
La
capacité d’autofinancement s’établit à … MDH, en progression de 19,6% (par rapport à 2010). Au terme de
l’exercice 2011, le bilan continue de présenter une structure financière parfaitement
saine, caractérisée par un fonds de roulement positif.
Annexe 4 : Données Diverses
Document 15 : Evolution des ventes du ciment en
millions de tonnes à l’échelle nationale (ministère de transport)
Années
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Ventes
du ciment
|
10.3
|
11.3
|
12.8
|
14
|
14.4
|
14.6
|
Variation
|
5
%
|
10
%
|
13
%
|
9
%
|
3
%
|
1
%
|
Document 16 : Evolution de la FBCF en milliards
de DH à l’échelle nationale (HCP)
Années
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
FBCF
nationale
|
147.06
|
160
|
192
|
227
|
224
|
233.5
|
FBCF BTP /
FBCF
|
51
%
|
50
%
|
50
%
|
48.9
%
|
50
%
|
51.4
%
|
Document 17 :
Projet d’implantation d’une nouvelle unité
CIMAR envisage l’implantation dune nouvelle
unité de production du ciment au nord. Les prévisions relatives à ce projet
sont les suivantes :
Coût
d’investissement (en 1 000 DH)
|
3 000 000
|
Durée d’exploitation
|
20 ans
|
Capacité de
production annuelle normale
|
1 200 000
tonnes
|
Flux annuels nets de
trésorerie (en 1 000 DH)
(supposés constants
sur la période)
|
500
000
|
Valeur résiduelle
brute à la fin de la vingtième année (en
1 000 DH)
|
1 000
000
|
Coût du capital (taux
d’actualisation)
|
11 %
|
Taux d’impôt sur les
sociétés
(supposé invariable
sur la période)
|
30 %
|
Document 18 : Estimation du coût
La
nouvelle unité prévue au nord produira le ciment CPJ 45. La détermination du
prix de vente et du coût de production sortie usine doit prendre en
considération les éléments suivants :
Prix
de vente d’une tonne du ciment sur le marché
(prix
imposé par la loi de l’offre et de la demande)
|
1364.82
DH hors taxe
|
Marge
du détaillant
|
15
% du coût de revient du détaillant
|
Marge
du grossiste
|
15
% du coût de revient du grossiste
|
Marge
du producteur
|
29
% du coût de production sortie usine
|
Le
coût de production sortie usine est composé ainsi
Energie
(coût
variable)
|
33
% du coût de production
|
Matières
premières et consommables
(coût
variable)
|
28
% du coût de production
|
Main
d’œuvre, entretien
(coût fixe)
|
27
% du coût de production
|
Amortissements
(coût fixe)
|
12
% du coût de production
|
Annexe 5 : Système
d’information
Document 19 : Extrait du manuel des procédures
Toutes les interventions de maintenance
corrective se font à la suite d’un incident déclaré.
Pour faciliter la planification des
interventions, les types d’incidents les plus courants sont répertoriés dans la
base de données avec une indication sur le type de panne et du temps de réparation
prévu pour ce genre de panne. Une fois l’intervention réalisée par le technicien,
l’incident est clôturé.
Il est nécessaire de conserver un
historique des opérations dans une base accessible par tous les intervenants de
maintenance. Cette base permet d’effectuer différentes statistiques aussi bien
sur la fiabilité des machines attachées à chaque phase de production
(Concassage, chauffage, brouillage,…) que sur la réactivité de la maintenance, dont
l’analyse permettra d’augmenter la performance du système.
Document 20 : Extrait du schéma relationnel de la base de données
pour la gestion de la maintenance corrective.
TECHNICIEN (idTech, nom, prénom, spécialité)
Clé primaire : idTech
STATION (idstat, nom, Position, coordLat, coordLong,phase)
Clé primaire : idStat
Machine (idmach, état, dateMiseEnService, dateDernièreRévision, idStat)
Clé primaire : idmach
Clé étrangère : idStation en référence à STATION
Le champ état prend la
valeur « HS » ou « ES » selon que la machine est hors service ou en service.
Elle est hors service dès qu'un incident est en cours de traitement sur cette
machine.
TYPEINCIDENT (id, description, tempsRéparationPrévu)
Clé primaire : idType
tempsRéparationPrévu est exprimé en nombre de minutes.
INCIDENT (idInd, remarques, dateHeure, dateHeureClôture,idmach,idType)
Clé primaire : idInd
Clé étrangère : idMach en référence à Machine
Clé étrangère : idType en référence à
TYPEINCIDENT
Le champ dateHeureClôture est renseigné lorsque l’incident est clôturé.
Le champ idType n’est pas renseigné si
le type de l’incident n’est pas un incident déjà connu.
INTERVENTION (idInterv, dateHeureDébut, dateHeureFin, idInd, idTech)
Clé primaire : idInterv
Clé étrangère : idInd en référence à INCIDENT
Clé étrangère : idTech en référence à
TECHNICIEN
Document 21 : maintenance préventive
Une solution informatique doit être établie pour permettre d’afficher pour chaque machine la date
de la prochaine révision.
Toutes les machines dont l’identifiant commence par
"Ber", la date de leur
prochaine révision est retardée de 2 jours par rapport à la périodicité affichée. Par contre la date de la prochaine
révision des machines de concassage (identifiant commence par "Con")
est avancée d’un jour
Cette solution est réalisé sur un
Tableur, dont le tableau suivant présent un extrait
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
|
1
|
IdMachine
|
Type Machine
|
Phase de Production
|
Périodicité en Jours
|
Date dernière révision
|
Date de la prochaine révision
|
2
|
Con01
|
Mécanique
|
Concassage
|
40
|
30/03/2011
|
|
3
|
Con02
|
Mécanique
|
Concassage
|
60
|
03/03/2011
|
|
4
|
Ber001
|
Electrique
|
Brouillage
|
50
|
20/03/2011
|
|
5
|
RemT
|
Pneumatique
|
Remplissage
|
70
|
10/03/2011
|
|
6
|
Con10
|
Pneumatique
|
Concassage
|
30
|
30/04/2011
|
|
7
|
Con04
|
Electrique
|
Concassage
|
20
|
15/04/2011
|
|
8
|
RemV
|
Mécanique
|
Remplissage
|
70
|
21/03/2011
|
|
9
|
Ber002
|
Electrique
|
Brouillage
|
20
|
12/04/2011
|
|
10
|
Con05
|
Mécanique
|
Concassage
|
50
|
30/03/2011
|
|
11
|
For10A
|
Pneumatique
|
Four à 1000°
|
90
|
18/03/2011
|
|
12
|
For500
|
Pneumatique
|
Four à 500°
|
60
|
01/04/2011
|
NB : La fonction GAUCHE( )
Cette fonction permet de faire apparaître dans une autre cellule
un ou plusieurs caractères d'un texte en commençant depuis la gauche. Par
exemple pour faire apparaître dans une cellule les initiales du nom d'une
personne qui figure dans une autre cellule.
La syntaxe de la fonction Gauche
: =GAUCHE(Texte;no_car)
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